Avoir des cafards dans son jardin n’est pas toujours une bonne nouvelle, et il peut être naturel de se demander quels prédateurs naturels pourraient les faire fuir.
Voici ce qu’il faut savoir sur les prédateurs naturels des cafards.
Les cafards : des insectes dont on souhaite vite se débarrasser au jardin
En général, les cafards de jardin ne sont pas considérés comme nuisibles puisqu’ils ne représentent aucune gêne. Certaines nuits d’été, ils peuvent cependant venir chercher un peu de fraîcheur à l’intérieur de votre maison. Si leur nombre est important, et il peut le devenir puisque les cafards se reproduisent vite, cela peut devenir ennuyant.
Leur présence peut être décelée par les traces que les blattes peuvent laisser. Nous pensons naturellement à l’enveloppe qu’elles laissent durant leur mue, les oothèques (petites poches claires et rectangulaires qui peuvent contenir les œufs) déposées, ainsi que des excréments sous la forme de petits points semblables à des grains de café moulus.
Cependant, il est important de garder en tête que le rôle des insectes en milieu naturel est essentiel. Les cafards auxquels nous nous intéressons participent notamment à la décomposition des matières organiques comme les feuilles mortes et nourrissent de par ce fait le sol et les plantes qui y poussent.
Les cafards que l’on rencontre au jardin
Il n’y a pas qu’un seul cafard de jardin, mais en réalité plusieurs types.
Ectobius Pallidus : la blatte forestière, habituée des jardins
Ce sont les blattes forestières. Elles aiment vivre et se faire discrètes sous les feuilles mortes de nos pelouses. Bien que d’apparence proche de la blatte germanique qui colonise nos intérieurs, la blatte forestière vit à l’extérieur. La différence peut se faire facilement. Notre cafard a une couleur ambrée (de foncé quasi noir à brun clair) alors que la blatte germanique se distingue grâce à ses deux lignes noires sur la tête. Également, cet insecte vit plutôt le jour, à la différence de la majorité des cafards. On peut encore noter que ce cafard possède de meilleures aptitudes de vol que celui-ci.
Supella Longipalpa : le cafard à rayures, fréquent dans les jardins
Plus communément appelé cafards à rayures, parfois également cafards de derrière les meubles, est souvent présent dans les recoins des habitations. Il serait arrivé en Europe en provenance d’Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale. Raison pour laquelle on le confond avec la blatte germanique. Néanmoins, sa couleur est plus pâle et les deux bandes sont claires et situées sur le postérieur. Cependant, on les trouve aussi dans des environnements naturels comme les jardins, mais il ne s’avère pas vraiment nuisible en extérieur. Il convient néanmoins de surveiller sa population pour éviter que trop d’individus ne passent le pas de la porte.
Ectobius vinzi : un cafard exclusivement d’extérieur
Ce cafard d’extérieur possède un corps de couleur variable (de noire à beige) avec des nervures blanches sur ses ailes (oui les cafards peuvent parfois voler) et une bande de même couleur sur le thorax. Parfois appelé « cafard des bois ambré », il vit à l’extérieur exclusivement et ne pourrait survivre à l’intérieur des maisons. En conséquence, si certains peuvent se perdre dans les habitations, il ne s’agit que de cas isolés qui ne constituent pas une menace.
Ectobius vittiventris : un autre cafard qu’on ne trouve normalement pas chez soi
Ce cafard n’est pas une menace et n’est pas classé comme nuisible. En effet, il ne vit qu’à l’extérieur des habitations et des entrepôts. Comme il se nourrit exclusivement de matières organiques, il ne peut survivre plus de quelques jours à l’intérieur des habitations. Cependant, il leur arrive de s’y perdre lors de sa recherche de nourriture. Ces insectes sont de couleur brun clair et d’une taille moyenne légèrement plus grande que les autres cafards.
Quels sont les prédateurs du cafard ?
Les prédateurs du cafard peuvent être les crapauds, grenouilles, geckos, iguanes, guêpes et autres parasites peuvent prendre les cafards comme soit proie, pour les dévorer en tant source nutritive, ou comme hôte, utilisant les insectes comme endroits pour s’épanouir.
Bref, tous types d’animaux qui ont les insectes dans leur menu sont susceptibles de dévorer vos cafards de jardin.
Les oiseaux : des prédateurs potentiels du cafard
Nombreux sont les oiseaux qui pourraient aussi se laisser tenter par le croquant du cafard. Surtout s’il décide de décoller au moment où passe l’oiseau. Cependant, les oiseaux ne consomment pas de cafards outre mesure, du moins pas plus que d’autres espèces d’insectes, même s’ils demeurent une bonne source de nourriture, de taille plus importante que la moyenne des insectes qui plus est.
Le hérisson : un prédateur du cafard s’il est chanceux
Les hérissons peuvent, à l’occasion, lorsqu’ils parviennent à leur mettre la patte dessus, manger un cafard. Ce sont des opportunistes omnivores. Ils mangent de tout avec une préférence portée sur la nourriture d’origine animale. Donc, les cafards font parfaitement l’affaire en matière de repas. Attention que donner des cafards non prévus à cet effet à des hérissons domestiques (le plus souvent des Atelerix albiventris) est déconseillé à cause des maladies dont les cafards sont porteurs.
Les serpents : un prédateur commun des cafards de jardin
Certains serpents mangent aussi des insectes, y compris des cafards, aliments riches en calories. Mis à part occasionnellement pendant leur période de repos, la grande majorité des serpents ne se nourrissent pas d’insectes, préférant les proies à sang chaud comme les petits mammifères (souris, rats, jeunes lièvres, poules, etc.). Pourtant, certains serpents peu connus par chez nous se contentent d’insectes au dîner. C’est le cas des serpents verts lisses, des serpents d’eau, des serpents verts rugueux (Opheodrys aestivusaestivus),
Les lézards : un prédateur redoutable pour les cafards
Les lézards sont des animaux à sang froid. Ce fonctionnement permet de résister à des conditions de vie extrêmes, mais pousse à saisir toute occasion de sustentation comme d’économie d’énergie. Or, les cafards constituent pour les lézards une source nutritive importante et fiable, s’ils leur passent sous le museau.
Les grenouilles : un prédateur de cafards particulièrement vorace
Les grenouilles sont incroyablement voraces. Peu nombreux sont les représentants du règne animal à la taille plus petite que ces batraciens qui n’apparaissent jamais dans leur régime alimentaire très opportuniste. De plus, de nombreuses espèces de cafards comme les grenouilles vivent la nuit et, de ce fait, ils sont amenés à se rencontrer.
Les chats : un prédateur du cafard qu’il vaut mieux éviter
Les chats sont des animaux nés pour la chasse. Cela s’exprime par leur propension à jouer avec tout ce qui bouge, ce qui se termine parfois par la mort de leur victime. Comme pour un tas d’animaux, les insectes en font partie. La taille des cafards étant importante pour le monde des insectes, ils sont des cibles facilement repérables. Or, les cafards sont transmetteurs de maladies et peuvent, si l’envie prend le chat de manger l’insecte, rendre malade votre animal de compagnie.
Les araignées peuvent être des prédateurs de cafards
Les araignées sont de précieuses alliées du jardinier. Quel que soit le domaine, leur présence au jardin est souvent un bon signe. De plus, il leur arrive de se nourrir de cancrelat, en plus de réguler certaines populations d’insectes tels que les mouches, les moustiques ou les drosophiles. Autant d’insectes que l’on souhaite éloigner de chez soi et contre lesquels les araignées sont nos amies.
La guêpe : un parasite potentiel pour le cafard hôte
Les guêpes peuvent se servir d’insectes. Dans ce cas, les rôles s’inversent et la guêpe devient le parasite. Leur but est de pondre leurs œufs à l’intérieur des insectes vivants. Une guêpe s’intéresse particulièrement aux cafards : la récemment découverte Ampulex dementor qui ne vit pas chez nous.
Pendant, cette opération, le cafard est transformé en « zombie », puisqu’il ne contrôle plus son corps. En réalité, la guêpe injecte un puissant venin, anéantissant le flux de transmission entre le cerveau et le corps. Ensuite, l’œuf parasite se développe vers une antenne du cafard pour le guider vers un endroit caché, là où il sera à l’abri durant sa vie pré-imago.
Est-il possible d’utiliser les prédateurs naturels du cafard pour vous débarrasser des cafards de votre jardin ?
Certaines populations peuvent être favorisées au jardin. L’entraide mutuelle entre espèces animales est d’ailleurs un des piliers de la permaculture.
Par exemple, avoir des hérissons, même de passage, dans votre jardin sera bénéfique. Laisser quelques pierres plates qui pourront servir de refuge aux lézards régulera également le nombre d’insectes nuisibles.
Évidemment, toutes les espèces que nous avons vues ne vivent pas sous nos latitudes et, qui plus est, il est déconseillé de nourrir des animaux domestiques (mêmes serpents ou lézards) au moyen de cafards non prévus à cet effet en raison des nombreux pathogènes que ces derniers transportent et du caractère non-habitué des animaux domestiques envers ce genre de nourriture.
Heureusement, d’autres solutions naturelles existent pour vous débarrasser de ces insectes qui peuvent devenir encombrants, voire nuisibles, même naturellement.
Faire partir les cafards naturellement sans l’aide des prédateurs naturels
Des pièges maison peuvent être posés. Généralement composé d’une source d’humidité et d’un élément supplémentaire qui fera mourir l’animal (farine, plâtre et sucre par exemple).
D’autres poisons naturels peuvent être envisagés comme l’acide borique à mélanger avec du miel, de la farine et un peu d’eau. L’utilisation principale de ce mélange est la confection de petites boulettes à disperser sur les lieux de présence et de passage des cafards.
Aussi, le bicarbonate de soude (ou de sodium), produit miracle de la vie ménagère, constitue une solution dans ce cadre également. Le mieux est de la mélanger avec du sucre en poudre à quantité égale, de placer ce mélange dans des assiettes et disposer ces dernières dans les « points chauds » (en extérieur, généralement les lieux humides).
Le meilleur moyen pour éviter leur présence reste d’éviter la prolifération des cafards. Ces animaux sont en quête d’humidité et d’obscurité. Le but va alors être de limiter les points d’eau (notamment stagnante) et le couvert ombrageux. Cependant, il ne faut pas oublier que divers animaux profitent également de ces éléments. Et que les supprimer impactera leur population autant que celle des cafards de votre jardin.
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Il peut être tentant d’éliminer les cafards de nos jardins. Ne serait-ce que pour éviter une trop grande prolifération, et l’infestation qui s’ensuit à l’intérieur de nos habitations. Mais cela est rarement nécessaire.
Il est vrai que plus la population de cafards de jardin est grande dans votre propriété, plus le risque que certains individus se perdent à l’intérieur de la maison est élevé. Cependant, la plupart des cafards qui vivent à l’extérieur des habitations sont incapables de survivre à l’intérieur de celles-ci, tout comme l’inverse est vrai également. Il ne faut donc pas paniquer ! D’autant plus que les cafards ont un rôle essentiel dans l’équilibre de l’environnement.
Il existe différentes espèces de cafards de jardin, nullement nuisibles dans la majorité des cas, qui aiment vivre dans un environnement extérieur (principalement Ectobius Pallidus, Supella Longipalpa, Ectobius vinzi, Ectobius vittiventris).
Celles-ci ont de nombreux prédateurs, qu’ils soient oiseaux, hérissons, serpents, lézards ou guêpes. La vie du cafard d’extérieur n’est pas forcément tranquille !
Pour réguler leur population ou lutter contre leur présence, celles des prédateurs du paragraphe précédent peuvent être encouragées au sein de votre jardin. Des mélanges à base de farine, plâtre, sucre ainsi que des poisons naturels sont également efficaces. Souvent, limiter les points d’eau est suffisant.
Si vous avez une infestation de cafards de jardin ou de maison dont vous ne sortez pas, n’hésitez pas à contacter nos équipes pour vous faire assister.