Le syndrôme de diogène fait de plus en plus parler. Avec sa médiatisation récente, il semble que de nombreuses personnes tentent à présent d’éveiller la population à ces problèmes qui peuvent toucher chacun d’entre nous.
Découvrons ensemble par quoi se caractérise ce syndrôme et ce qu’il implique en termes de nettoyage et de traitements dans la lutte contre les nuisibles.
Quels sont les symptômes du syndrôme de diogène ?
Les symptômes du syndrôme de diogène sont en réalité plus nombreux qu’on le croit et ne se limitent pas qu’à vivre dans la saleté.
La Syllogomanie : un symptôme impressionnant du diogène
La syllogomanie est sans doute ce qui frappe le plus dans le syndrôme du diogène. Les patients atteints ont ainsi tendance à accumuler toutes sortes d’objets, des plus classiques aux plus répugnants, pour les stocker chez eux de manière ordonnée ou complètement aléatoire.
A terme, cette syllogomanie peut donner des maisons ou appartements remplis jusqu’au plafond d’objets en tout genre, et même de détritus, avec seulement un petit passage pour que la personne puisse se déplacer.
La négligence de l’hygiène corporelle et domestique
Si la syllogomanie peut être un problème pour l’hygiène d’un logement, la négligence totale du concept d’hygiène aussi bien corporelle que domestique des personnes atteintes du syndrôme de diogène décuple les problèmes engendrés par la syllogomanie.
Non seulement les maisons et appartements peuvent être remplis d’objets en tout genre, mais ils s’accompagnent souvent d’une saleté extrême. Détritus en plein milieu du salon, déchets ménagers qui s’accumulent ou encore excréments dans la chambre ou au milieu de la maison ne sont ainsi pas rares.
Un isolement social important de la personne atteinte
Les personnes atteintes du syndrôme de diogène sont rarement dans un état normal. Elles montrent souvent des signes de troubles mentaux comme des démences, du déni quant à leur état ou encore de la paranoïa.
Un isolement social très important apparaît souvent chez les personnes atteintes de ce trouble, qu’il soit la cause ou la conséquence de leur condition. Les personnes très seules sont donc plus souvent touchées par les syndrômes de diogène que celles qui reçoivent beaucoup de gens chez elles, qui ne comprendraient pas cet accumulation d’objets et de saletés.
Quelles sont les maladies qui causent le syndrôme de diogène ?
Le syndrôme de diogène est, comme tout syndrôme, un ensemble de symptômes. Les causes exactes de l’apparition des symptômes ne sont pas encore clairement établies. Cependant, certaines maladies et certains troubles psychiatriques se retrouvent souvent associés.
Voici quelques exemples de maladies et d’atteintes qui sont régulièrement associées au syndrôme du diogène.
Le choc psychologique : un trouble fréquent chez les malades de diogène
Le choc psychologique semble être une des causes les plus fréquentes d’un syndrôme de diogène. Le cas classique est la perte d’un être cher comme un mari ou une femme de longue date chez une personne âgée qui entraîne une perte totale des repères, une dépression ou qui l’oblige à changer de manière radicale sa situation.
En raison de ce choc psychologique, la personne s’isole du monde extérieur, accumule des objets inutiles auxquels elle s’attache de manière surprenante et se néglige.
Des troubles obsessionnels compulsifs : une cause possible du diogène
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) pourraient eux aussi être une des causes possibles du syndrôme de diogène. L’accumulation d’objets en tous genres serait alors une des manifestations de ces TOC.
La schizophrénie et les troubles paranoïaques : deux causes suspectes
La schizophrénie et les troubles paranoïaques sont également deux maladies fréquemment rencontrées chez les personnes atteintes du trouble du diogène. Leurs troubles mentaux les forcent à se reclure chez elles et à éviter tout contact avec la société, ce qui entraîne souvent une négligence importante.
La démence sénile : une piste possible causant le syndrôme de diogène
La démence sénile pourrait être l’une des autres pistes de réflexion quant aux causes du syndrôme de diogène. Beaucoup de caractéristiques sont communs entre la démence frontale “traditionnelle” et le syndrôme de diogène comme :
- La syllogomanie
- L’hostilité
- Le déni de sa condition
Les dangers du syndrôme de diogène
Les dangers du syndrôme de diogène sont nombreux et ne font qu’empirer avec l’ampleur que prend la maladie.
Les risques de chutes d’objets (et de personnes) : un danger du syndrôme parfois mortel
L’accumulation extrême d’objets dans une maison n’est pas anodine pour la sécurité de l’habitant.
Les risques de chutes d’objets peuvent devenir importants, surtout en cas d’entassement vertical d’objets lourds. La personne peut donc se retrouver assommée, blessée ou encore bloquée par des chutes d’objets qu’elle a accumulés.
Les amoncellements d’objets peuvent également faire chuter la personne, surtout si cette dernière est âgée. Elle peut alors se retrouver dans l’incapacité de se relever, d’appeler à l’aide, ou tout simplement être inconsciente.
Les risques d’infections bactériennes et virales : un danger important du syndrôme de diogène
L’accumulation d’objets sales comme les déchets alimentaires ou les déchets biologiques comme les excréments peuvent créer des conditions de vie très dangereuses dans le logement.
Un logement très sale est un nid à microbes, et les virus, bactéries et autres champignons ne se privent pas d’infecter la personne. Si le logement souffre en plus d’invasions de nuisibles comme les rats, les cafards ou encore les souris, le cocktail bactériologique du lieu peut être détonnant.
Les risques d’incendie : un risque du syndrôme de diogène sous-estimé
Le risque d’incendie est un risque trop souvent sous-estimé dans le syndrôme du diogène. L’accumulation d’objets divers et variés est un danger supplémentaire, notamment près des cuisines.
Une simple maladresse peut généralement causer un incendie très rapide chez une personne atteinte du syndrôme de diogène. Si la personne cuisine au gaz, fume ou utilise des bougies, le risque d’incendie est très important.
Les invasions de nuisibles : un grand classique du syndrôme de diogène
Les invasions de nuisibles sont très fréquentes chez les personnes atteintes du syndrôme de diogène. Les aliments laissés à l’air libre, les détritus en plein milieu de la maison ou encore l’humidité du logement et son manque de nettoyage sont largement suffisants pour offrir un terrain de jeu idéal aux rats, souris et autres cafards.
Ces nuisibles représentent bien sûr un danger sanitaire majeur pour la personne qui cohabite avec eux, mais ils peuvent également être un danger pour la maison et sa structure : rongements de fils électriques causant des incendies, détériorations de l’isolation ou encore de sa charpente.
Il est impératif de se débarrasser des nuisibles une fois que la maison de la personne souffrant du syndrôme de diogène a été nettoyée.
Quels sont les nuisibles les plus couramment trouvés chez les patients atteints du syndrôme de diogène ?
Malheureusement, les invasions de nuisibles sont très courantes chez les personnes atteintes du syndrôme de diogène.
Voici ceux qu’on y retrouve le plus souvent.
Les rats et souris : les nuisibles courants pour le syndrôme de diogène
Les rats et les souris sont attirés par la nourriture qui peut trainer chez les patients atteints du syndrôme de diogène. Ils peuvent ainsi s’établir dans les amoncellements de détritus, dans les combles ou encore dans la cuisine et avoir de quoi se reproduire et nourrir leur progéniture avec les déchets qui y trainent.
Les cafards : les insectes qui pullulent dans la saleté engendrée par le diogène
Les cafards sont également des grands classiques du syndrôme de diogène. Ils se nourrissent des restes de déchets et de nourriture laissés à l’air libre, de cartons ou de livres accumulés, bref, de tout ce qui encombre le logement. Si en plus l’humidité du logement est importante avec des points d’eau pour se sustenter, il y a de grandes chances d’y croiser des cafards.
Les fourmis : des invitées fréquentes chez les patients diogène
Les fourmis peuvent se faufiler partout et se feront une joie de se nourrir des restes de nourriture laissés par les patients atteints du syndrôme de diogène, surtout s’ils sont sucrés.
D’autres insectes comme les puces ou les punaises de lit sont fréquemment observés chez les personnes atteintes du syndrôme de diogène. Quel que soit les nuisibles observés, l’intervention de spécialistes de l’extermination est nécessaire.
Quels sont les traitements pour une personne atteinte du syndrôme de diogène ?
L’immense majorité des personnes atteintes du syndrôme de diogène sont prises en charge par des services psychiatriques et psychologiques. Parfois dans un centre spécialisé, parfois directement sur place lorsque les personnes ne sont pas prêtes à se débarrasser de leurs nombreux objets. Dans les deux cas, l’objectif est d’y traiter les problèmes sous-jacents qui sont peut-être la cause du syndrôme et d’envisager des solutions de sortie.
Pour les personnes les plus âgées, il est également fréquent qu’elles soient placées en maison de retraite suite au diagnostic de diogène qui rend leur condition trop dangereuse pour elle-même comme le voisinage.
Dans tous les cas, un nettoyage avec désinfection et élimination des nuisibles s’impose pour ne pas faire courir de risque à la personne atteinte comme à son entourage.
Comment faire pour nettoyer un logement d’une personne souffrant du syndrôme de diogène ?
Le nettoyage d’un logement d’une personne souffrant du syndrôme de diogène est extrêmement important. Toutefois, il doit se faire dans les règles de l’art et dans le respect de la personne.
Débarrasser le logement des objets inutiles : le premier pas du nettoyage
Se débarrasser des objets inutiles est souvent une première étape pour nettoyer un logement d’une personne souffrant du syndrôme de diogène. Cette étape cruciale peut être peu ragoutante et est souvent effectuée par des sociétés spécialisées dans les nettoyages difficiles.
La personne atteinte du syndrôme de diogène peut être très attachée à ses objets accumulés, mêmes les plus inutiles et insignifiants. Il est donc important que la personne soit prise en charge au moment du nettoyage, ou qu’elle soit d’accord pour le faire.
Désinfecter la maison ou l’appartement : un impératif du syndrôme de diogène
Lorsque la maison est débarrassée des objets de tous types qui l’encombrent, un nettoyage est enfin possible. Il s’agit alors d’effectuer un nettoyage de fond en combles et d’astiquer tous les coins de chaque pièce. La saleté pouvant être extrême, le nettoyage est souvent fastidieux, mais redonne une seconde vie à un lieu impacté par le diogène.
La désinfection est elle aussi très souvent effectuée pour s’assurer que les germes en tout genre sont bien éliminés de l’habitat.
Dératiser ou désinsectiser : l’étape finale d’un nettoyage du syndrôme de diogène
Lorsqu’il y a eu une invasion de nuisibles quelle qu’elle soit, la désinfection et le nettoyage ne seront pas suffisants. Dératiser et désinsectiser sont souvent les étapes finales du nettoyage du syndrôme de diogène.
Des sociétés spécialisées dans la lutte contre les nuisibles se rendent alors sur place, prennent compte de la situation et mettent en place les solutions les plus à même de mettre un point final à l’invasion de nuisibles, et par la même occasion au nettoyage du syndrôme de diogène.
Le syndrôme de diogène est particulièrement lourd et fait courir des risques nombreux et importants à la personne atteinte.
Une prise en charge psychologique, un nettoyage et une lutte anti nuisibles sont souvent recommandées pour traiter un syndrôme de diogène.
Contactez nos équipes si vous souhaitez éliminer les nuisibles d’un logement venus lors d’un syndrôme de diogène.